Dans une interview accordée à Auto Hebdo, Philippe Bianchi est revenu sur le rapport de la FIA concernant l’accident qui a provoqué la mort de son fils Jules.
Il y voit la volonté de la Fédération de se dédouaner, et ne compte pas abandonner.
Le 5 octobre 2014, à Suzuka, Jules Bianchi a été victime d’un terrible accident qui l’a finalement emporté le 18 juillet dernier. Suite à cet accident, la FIA a diligenté une enquête dont les conclusions ne sont pas acceptées par le clan Bianchi. « Cette enquête, présentée à la presse, sans même un souhait à l’adresse de Jules, et dont les conclusions m’ont choqué, car elle n’engage que les gens qui l’ont diligentée et l’ont menée», tonne Philippe Bianchi dans une interview accordée à Auto Hebdo. « Des gens de la FIA. N’y a-t-il pas conflit d’intérêt ? Peut-on être juge et partie ? L’enquête est une chose, elle a donné ses points de vue. Les bonnes questions à se poser et les vraies réponses à donner en sont une autre».
Face aux conclusions de l’enquête menée par la FIA qui dédouane en grande partie la Fédération, Philippe Bianchi n’entend pas rester sans rien faire et espère qu’un jour toutes les responsabilités seront établies. « Je l’ai dit et vous le répète aujourd’hui : il y a des responsables, ils devront payer. D’une manière ou d’une autre. C’est clair et net, ajoute le père de Jules Bianchi. J’ai perdu Jules, que je ne récupérerai jamais. Je n’ai donc plus rien à perdre, sauf sa mémoire et le respect que l’on doit avoir pour lui. Je me battrai donc pour cela, de toutes mes forces, et avec des personnes à mes côtés. » Et Philippe Bianchi est certain d’une chose, l’accident qui a coûté la vie à son fils n’était pas un fait de course. « Oui. Mes avocats s’en occupent », assure-t-il en réponse à la question de savoir s’il a des éléments pour l’affirmer.